Tout savoir sur le crowdfunding ou financement participatif

Le financement participatif, autrement appelé crowdfunding, est devenu un moyen de plus en plus populaire pour les entreprises de lever des fonds en France. Avec des millions d’euros collectés chaque année grâce à ce système, il est clair que le crowdfunding est de plus en plus adoptés par les startups. 

Il existe plusieurs types de financement participatif, notamment le crowdlending, qui consiste à prêter de l’argent à une entreprise, et le financement par titres, qui consiste à investir directement dans des actions d’une entreprise. Il existe de nombreux sites en ligne qui permettent de lancer une campagne de financement participatif, et les entreprises peuvent ainsi bénéficier du soutien financier d’un large éventail d’investisseurs. Le code de l’association pour le financement participatif permet d’encadrer les relations entre les investisseurs et les entreprises, garantissant un rendement équitable pour les deux parties. En développant votre propre stratégie de financement participatif, vous pouvez soutenir la croissance et le développement de votre entreprise en utilisant des fonds provenant de nombreuses sources différentes.

Le financement participatif est une alternative au financement bancaire qui a pour but de faire appel au public afin de financer un projet. Le financement participatif nécessite qu’une idée soit innovante ou attrayante pour susciter la motivation de la foule à investir dans un projet. L’investissement de la “foule” est un bon moyen de valider une preuve de concept.

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles une entreprise pourrait opter pour le financement participatif en France. Voici certaines des principales motivations :

• Accès à un grand nombre de personnes : Le crowdfunding permet à une entreprise d’atteindre un grand nombre de personnes pour obtenir un financement, ce qui peut renforcer la visibilité de l’entreprise et renforcer sa communauté.
• Validation du marché : Les campagnes de crowdfunding peuvent aider les entreprises à évaluer l’intérêt pour leur produit ou service, ce qui peut être utile pour déterminer la viabilité de leur idée de produit.
• Flexibilité financière : Le financement participatif constitue une source alternative de financement pour les entreprises qui ne répondent pas aux critères requis pour obtenir un prêt bancaire traditionnel.
• Pas de dette : Contrairement aux prêts bancaires, le crowdfunding ne nécessite pas le remboursement d’un montant d’argent, ce qui peut protéger les finances de l’entreprise.
• Implication de la communauté : Les investisseurs dans une campagne de crowdfunding peuvent s’impliquer fortement dans le développement et la réussite de l’entreprise, ce qui peut apporter un niveau supplémentaire de soutien et de motivation.

En général, le financement participatif peut être un moyen efficace pour les entreprises de lever rapidement des fonds tout en bénéficiant du soutien de leur communauté pour la réalisation de leur projet. Cette forme d’investissement peut inclure des types de financement tels que l’investissement immobilier, où les investisseurs peuvent obtenir un rendement en échange de leur capital. Les obligations peuvent être souscrites via une page en ligne pour un montant et une durée déterminés. Les investisseurs peuvent alors recevoir un rendement en euros.

Le financement participatif peut prendre différentes formes, telles que les dons/crowdfunding, le prêt/crowdlending et l’investissement/royalty-funding et crowd-equity.

Les dons sans contrepartie sont souvent utilisés pour des projets humanitaires et de charités, tandis que les dons avec contrepartie impliquent une contrepartie liée au projet, comme recevoir les premières unités d’un produit financé.

Le prêt/crowdlending consiste en une négociation entre l’entrepreneur et les investisseurs sur le taux d’intérêt de l’emprunt, avec l’entreprise qui doit ensuite rembourser les particuliers.

L’investissement en contrepartie de royalties permet aux investisseurs d’obtenir une partie du chiffre d’affaires futur de la société, tandis que l’investissement en contrepartie de capital permet aux investisseurs particuliers d’acquérir des parts dans les entreprises et de devenir actionnaires pour aider à l’avancement du projet.

1. Obtenir des fonds rapidement : Le crowdfunding peut permettre aux startups de récolter des fonds en quelques semaines, voire quelques jours, plutôt que de passer des mois à chercher des investisseurs traditionnels.

2. Test de marché : En utilisant des campagnes de crowdfunding pour lever des fonds, les startups peuvent obtenir un retour d’information précieux sur leur produit ou service, comme savoir combien de personnes sont réellement intéressées et prêtes à payer pour cela.

3. Communauté de soutien : Les contributeurs au crowdfunding peuvent devenir des clients fidèles, des ambassadeurs de la marque et même des conseillers pour la start-up en partageant leurs idées et leur avis sur les produits ou services proposés.

4. Pas besoin d’avoir un historique financier : Les startups qui n’ont pas encore établi de solides antécédents financiers peuvent avoir du mal à obtenir des prêts bancaires ou des investissements traditionnels, mais peuvent quand même réussir à lever des fonds avec le crowdfunding.

5. Pas de dettes : Les startups qui utilisent le crowdfunding pour lever des fonds ne sont pas tenus de rembourser les investisseurs, contrairement aux prêts bancaires, ils peuvent donc conserver leur liberté financière.

6. Publicité “gratuite” : Les campagnes de crowdfunding peuvent générer un buzz autour de la start-up, de ses produits ou services, grâce à la promotion par les contributeurs et les médias. Les contributeurs peuvent partager les campagnes sur les réseaux sociaux et avec leur entourage, ce qui peut permettre à la start-up de toucher un public plus large. De plus, les médias peuvent être intéressés par les projets innovants et originaux et donc en parler dans leurs articles.

7. Réseau de contacts : Le crowdfunding permet de rencontrer de nouvelles personnes qui peuvent être des investisseurs, des mentors, des partenaires potentiels ou des clients, qui peuvent aider la start-up à se développer. Les startups peuvent également rencontrer d’autres entrepreneurs et échanger sur les défis et les réussites de leur projet.

8. Flexibilité : Les plateformes de crowdfunding offrent différents modèles de financement, ce qui permet aux startups de choisir celui qui leur convient le mieux. Par exemple, une start-up peut opter pour un modèle de dons si leur projet est à but non lucratif, pour un modèle de prêt à taux zéro si elle a besoin d’une injection de trésorerie à court terme, ou pour un modèle d’investissement avec ou sans intérêt pour obtenir des financements à plus long terme.

9. Accès à des marchés internationaux : Le crowdfunding permet aux startups de collecter des fonds auprès d’investisseurs partout dans le monde, ce qui peut ouvrir des opportunités de marché inattendues. Cela peut permettre aux startups de se lancer sur des marchés étrangers qu’elles n’auraient pas pu atteindre autrement.

10. Transparence : Les startups peuvent utiliser les plateformes de crowdfunding pour communiquer avec leurs investisseurs et les tenir informés de l’avancement de leur projet, ce qui renforce la confiance et la transparence entre les deux parties. Les startups peuvent également utiliser cette opportunité pour montrer leur engagement envers leur communauté d’investisseurs et leur transparence dans la gestion de leur entreprise.

Le financement participatif (crowdfunding) peut présenter plusieurs risques pour une start-up :

1. Risque de non-réalisation du projet : Il peut être difficile de collecter les fonds nécessaires pour démarrer un projet via le crowdfunding. Si le projet ne reçoit pas suffisamment de fonds, il ne pourra pas être lancé et les contributeurs ne recevront aucune compensation.

2. Incertitude quant aux délais de livraison : Le crowdfund peut entraîner des retards dans les délais de livraison des produits ou services promis en raison de la complexité accrue de la gestion des fonds et des ressources.

3. Risque de sous-évaluation des coûts : Les startups peuvent sous-estimer les coûts liés à la production et à la distribution de leurs produits ou services, ce qui peut entraîner des difficultés financières.

4. Risque de perte de contrôle sur les aspects opérationnels : En recourant au crowdfunding, une start-up peut perdre une partie de son contrôle sur les aspects opérationnels du projet, car elle doit tenir compte des demandes et des attentes des contributeurs.

5. Risque de déception des contributeurs : Si le projet ne se déroule pas comme prévu, les contributeurs peuvent se sentir déçus et perdre confiance dans la capacité de la start-up à remplir ses promesses.

Malgré ces risques, le crowdfunding peut être un moyen efficace pour les startups de lever des fonds et de bâtir une communauté de soutien. Il est important de bien comprendre les risques impliqués et de les prendre en compte lors de la planification d’une campagne de crowdfunding.