Dans le cadre d’activités de votre start-up, créer une simple landing page est généralement la solution la plus efficace pour tester la proposition de valeur d’un produit ou d’un service. Néanmoins, pour que cette landing page soit réussie, quelques règles de base doivent être respectées.
Schoolab vous propose de découvrir dans cet article :
- Qu’est-ce qu’une landing page ? La définition.
- Comment créer une landing page selon 5 commandements ?
- Créer une page simple
- L’importance du call to action
- Un design simple et fluide
- Mesurer le comportement de l’utilisateur pour itérer
- Identifier les bons canaux de communication et acquisition
- Un exemple de landing page qui convertit.
Qu’est-ce qu’une landing page ?
La landing page, appelée “page d’atterrissage”, “page de destination” en français, c’est la page sur laquelle atterrit un internaute après avoir cliqué sur un lien présent sur un autre site, un lien dans un mail, un lien dans une publicité ou encore sur un guide marketing, etc. La landing page n’est pas nécessairement la page d’accueil d’un site web, mais potentiellement une page spécifique au produit mis en avant par exemple.
L’objectif de la landing page est de donner envie à l’utilisateur de faire une action spécifique (s’inscrire à une newsletter ou acheter un produit par exemple), c’est la première page qu’il va voir. En marketing, bien construire ses landing pages est donc primordial.
Comment créer une landing page ? Les 5 commandements.
1. Entrepreneurs : une page simple de ton entreprise, tu créeras.
La landing page n’est pas un site web : elle doit comporter un nombre limité d’éléments, pour que le message passé soit simple à comprendre.
Les éléments principaux qui doivent apparaître sur une landing page sont :
- Un titre en haut de page (qui généralement résume la proposition de valeur). Des exemples de titres efficaces sont par exemple celle d’Airbnb (“Réservez des hébergements et des activités uniques.”), ou encore celle de Drivy (“Des voitures autour de vous, prêtes à partir”).
- Un ou plusieurs call(s) to action présenté(s) de manière visible, par exemple un bouton de contact ou une demande de démonstration du produit.
- Une description pour présenter vos offres ou produits. Souvent située sous la ligne de flottaison qui est la zone visible de la landing page visible sans devoir scroller pour l’utilisateur. Cette description peut être trois points qui présentent succinctement les attributs ou produit.
Au-delà de ces trois catégories d’éléments, qui sont les grands essentiels de la landing page, le reste peut rapidement devenir superflu, voire inutile, car trop de contenu sur une page peut parfois perturber le visiteur et lui faire perdre de vue l’essentiel.
2. Le call to action (CTA) sur ta landing page, tu n’oublieras pas.
Votre landing page n’a qu’un seul but : générer des leads qualifiés. Et pour ce faire, susciter l’intérêt des visiteurs sur une landing page avec du contenu de qualité est une première étape, mais il faut bien sûr pouvoir les recontacter pour mieux cibler leur besoin !
Pour cela, il est essentiel de ne pas oublier de les inciter à laisser leurs informations de contact. Pour maximiser la conversion et donc les chances de récupérer ces informations, il est recommandé de demander uniquement l’adresse email (en règle générale, plus on demande d’informations, moins la personne est rapide à remplir, moins elle est susceptible d’aller jusqu’au bout du formulaire).
Une fois que le lead a renseigné son adresse email, c’est une personne qui a volontairement laissé un moyen de contact et qui est dans la base, c’est à ce moment qu’il est possible de compléter les informations à disposition sur son profil avec l’aide d’outils tierces comme des API. Le plus important est de récolter un maximum d’adresses email.
⚒️ L’outil malin : Full Contact, à partir d’une adresse email, est capable d’identifier automatiquement le nom, prénom, compte LinkedIn, etc. d’un individu.
3. Un design simple et fluide, tu utiliseras ta landing page.
Un beau design est important et peut aider à convaincre de potentiels acheteurs. La landing page étant la première impression du produit (ou du service), il ne faut pas la sous-estimer et il s’agit de la soigner !
Pour aider les profils dont la créativité n’est pas le point fort, une myriade d’outils existe en ligne, pour fournir l’infrastructure nécessaire ou les éléments graphiques venant compléter une page web.
Pour les entrepreneurs ayant des budgets un peu plus conséquents, une agence de design pourra créer une page sur mesure et optimisée pour la conversion pour un tarif oscillante entre 500 et 800 euros.
⚒️ L’outil malin : Themeforest propose un ensemble de thèmes à directement utiliser, et variant généralement entre 50 et 100 euros.
4. Le comportement de tes cibles sur ta landing page, tu mesureras.
Outre créer une landing page impactante, il est crucial de comprendre les réactions de tous les visiteurs qui sont en contact avec cette page, mais ne laissent pas leur adresse email. Quels sont les comportements de navigation ? Y a-t-il des endroits où les visiteurs cliquent plus que d’autres ? Quel est le taux de rebond, conversion et le temps moyen passé par les visiteurs sur la page ?
Avant de commencer à tester une landing page, il ne faut pas oublier de mettre en place ses outils de tracking : Google Analytics est une base à avoir et en fonction des besoins et du type de produit, il peut être intéressant d’en utiliser d’autres.
⚒️ L’outil malin : Hotjar permet de créer des ‘heatmaps’ retraçant les comportements de scroll et de clic de chaque visiteur sur une landing page, aidant ainsi à identifier les points de chaleur sur une page et les éléments à optimiser, toujours dans une optique d’améliorer la conversion.
5. Les bons canaux d’acquisition de trafic sur tes pages, tu identifieras.
Pour avoir quelque chose à mesurer, il s’agit d’attirer du trafic sur sa landing page ! Lors de sa mise en ligne, elle va avoir un référencement naturel très faible, il faut donc aller chercher les premiers leads à la force du poignet.
Pour éviter de dépenser un bras en sponsoring de posts LinkedIn et en Google Ads, le démarchage à froid peut être une bonne alternative. Cependant, attention ! Pour toutes les activités B2C, il est interdit de le faire depuis l’entrée en vigueur du RGPD. Pour ce type d’activité, il faudra trouver une plateforme de visibilité alternative, par exemple la création de partenariats et de synergies avec des sociétés aux activités complémentaires, ou avec des influenceurs.
Pour ce qui est du B2B, le RGPD autorise le démarchage dans le cas où le produit serait susceptible d’être utile au prospect (c’est ce qu’on appelle le ‘legitimate interest’). Pour amorcer une stratégie de démarchage, le plus simple est de chercher les adresses email d’individus cible et d’utiliser des outils comme LinkedIn, Hunter.io, Lusha, … pour les contacter.
Une fois le contact établi et les premiers emails de démarchage renvoyant vers votre landing page envoyés, n’oubliez pas de mesurer les résultats, pour itérer et améliorer en continu votre stratégie de qualification et de vente !
Quelques outils pour créer une landing page simplement :
–Strikingly pour les débutants
–Webflow pour les aguerris
Un exemple de landing page qui convertit.
Ce qu’il faut retenir de cette landing page Uber :
Le Hero Header contient une proposition de valeur claire et concise : “Commandez des courses pour vos clients”. Cette partie sert à expliquer en un texte concis votre offre, votre proposition de valeur. Pensez à bien ajouter un CTA dans le header, en fonction de votre objectif, cela peut augmenter votre taux de conversion.
La deuxième partie, c’est la présentation de l’offre Uber et de ses bénéfices. C’est dans cette partie que beaucoup de landing pages formulent le problème. Ici, Uber présente la problématique à travers ses offres : “dépensez moins en service de navette”.
Ensuite, on peut constater une présentation en trois étapes du fonctionnement de l’offre. À noter qu’en seulement quelques phrases, on comprend le fonctionnement. N’essayez pas de mettre trop d’informations et allez droit au but. De même pour le bloc suivant, vous comprenez les 3 fonctionnalités de l’offre en très peu de texte.
Le bloc témoignage vise à rassurer le client, lui apporter de la preuve sociale pour le rassurer et ainsi l’amener à réaliser l’action souhaitée sur votre landing page. Ici, le témoignage de David Wani, PDG de Twenty Four Seven Hotels vise à rassurer la cible de cette landing page.
Et enfin, l’appel à l’action (CTA), avec la proposition de commencer gratuitement avec Uber.
Pour résumer, la landing page ou “page de destination” est une page sur laquelle se trouve le visiteur, lead, prospect ou client après avoir cliqué sur un lien. Sa finalité est généralement de tester sa proposition de valeur et d’amener le visiteur à remplir un formulaire, s’inscrire, acheter votre produit etc. Pour créer des landings pages qui convertissent, la simplicité est le maître-mot. Des textes courts, impactants et simples à lire. Le call to action est évidemment à ne pas oublier, souvent positionné sous la proposition de valeur ou sous une forme de preuve sociale (avis clients, témoignages…). Enfin, mesurer le comportement des visiteurs sur votre page est essentiel, dans le but de pouvoir analyser et itérer.